Vive les enfants !

A l’occasion de la journée Internationale des enfants, nos bambins deviennent rois le temps d’une journée. L’objectif de cette fête est d’attirer l’attention de tout  et chacun sur les besoins et les droits des enfants, mais surtout de leur montrer combien on les aime et on les respecte.
@photos : ADOR

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La journée Internationale des enfants, qui est généralement célébrée le 1er juin, tire son origine de la Conférence mondiale de Genève d’août 1925, portant sur le bien-être des enfants. De nombreux pays, majoritairement issus de l’ancien « bloc » communiste, tels que la Chine ou de nombreux pays d’Europe de l’Est, célèbrent la journée des enfants le 1er juin.

La Journée mondiale de l’enfance a été instaurée en septembre 1954 par les Nations Unies et son fond pour l’enfance, l’UNICEF. Cette journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants valorise les actions en faveur du bien-être des enfants du monde entier. Cette journée est célébrée dans 145 pays, à des dates différentes en fonction des pays.

La France a retenu la date du 20 novembre, jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Officiellement, nous constatons donc deux dates – 1er juin, mais surtout le 20 novembre – qui constituent deux journées importantes pour veiller tout particulièrement au bien-être des enfants. En réalité, la Journée Internationale des enfants en France est quasi inexistante. La majorité ignore même l’existence de cette journée. L’enfant est-il moins important que la maman, le papa ou la mamie ?

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En revanche, dans certains pays, cette journée est bien plus valorisée. Ainsi, de nombreuses activités sont proposées aux enfants à cette occasion : fêtes, pièces de théâtre, cinéma, concerts, échanges, activités manuelles, tarifs réduits pour l’entrée aux zoos ou aux parcs d’attractions, et même réductions dans certaines boutiques spécialement pour les enfants. L’enfant devient Roi, il est célébré et respecté en tant qu’une être humain qui détient ses droits.

La Roumanie par exemple, célèbre la « Fête des enfants » le 1 juin. En cette journée spéciale, il est de tradition d’offrir des cadeaux aux enfants. Mais le plus important consiste surtout à réunir la famille autour des enfants : parents, grands-parents et même arrière grands-parents.

Maia, originaire de Roumanie, se rappelle :

Je me souviens que, lors de la Journée des Enfants, on nous offrait des cadeaux. J’allais au parc avec mes parents et au spectacle avec l’école. C’était très agréable de se retrouver avec plein d’autres enfants. On nous offrait des bonbons et des jouets et nombreux étaient nos vœux qui se réalisaient. Pour nous, c’était vraiment une journée particulière, qu’on attendait avec beaucoup d’impatience.

@ Oana Gouëdreau Raileanu

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Retour sur un coup de foudre

Quelle mouche a bien pu piquer ce Nantais, plus habitué au style étudiant de l’Auberge Espagnole qu’au folklore traditionnel,  dans cette Roumanie du nouveau Millénaire ?

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ADOR : La Roumanie, pourquoi ce choix ?
David: Mon histoire avec la Roumanie commence en novembre 1999 lorsque notre prof d’économie à l’Université de Nantes propose de passer notre stage de fin de Maîtrise en Roumanie, à Cluj-Napoca. A cette époque, ma vision de ce pays était bien restreinte, à peine pouvais-je le situer sur une carte. Tout s’est joué à une rencontre, comme souvent, celle avec un étudiant qui revenait justement de son stage en Roumanie et qui avait été plus qu’enchanté par ce pays. Son récit nous a emballés, il n’en fallait pas plus pour nous décider avec un autre étudiant de ma promotion. Lors de notre arrivée en Transylvanie en mars 2000 pour 3 mois de stage, un troisième compère de Nantes était déjà sur place et nous avons vite compris que nous avions fait le bon choix après la première Ursus au MusicPub!

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ADOR : Quelles ont été vos premières impressions ?
David: J’étais en stage chez Farmec, fabricant de cosmétiques, au département export et pour aider aux traductions. Jamais je n’oublierai la gentillesse et la disponibilité de tous les employés que j’y ai côtoyés, et jamais je n’oublierai non plus que le gardien à l’entrée de Farmec me demanda mon passeport jusqu’à la fin de mon stage, tous les jours :-). Il ne s’agissait pas de mon premier séjour à l’étranger, je savais que la rencontre vers l’Autre était enrichissante, et que chaque détail pouvait nous paraître excitant;  mais la Roumanie apportait autre chose, une réflexion intérieure et profonde était en chacun de nous, au gré de nos rencontres et excursions. Beaucoup de valeurs perdues dans le monde occidental étaient encore très vivantes en Roumanie, comme les relations avec la famille, une grande soif de culture, une ouverture sur le monde et une curiosité sans s’arrêter uniquement aux clichés, une simplicité dans les relations amicales et amoureuses qui faisaient du bien. A l’approche de la fin de notre stage, nous sentions que  celui-ci allait changer le cours de notre vie et que nous allions rester d’une manière ou d’une autre en contact avec la Roumanie dans un avenir plus ou moins proche.

Valea Draganului

ADOR : Quels sont les souvenirs les plus marquants de votre séjour en Roumanie en 2000 ?
David: Les voyages! Et quel meilleur moyen de découvrir ce magnifique pays que par train ou autocar?! Il faut prendre son mal en patience parfois, le temps nous l’avions, et des rencontres merveilleuses furent au rendez-vous à chaque excursion. Bucovine, Maramures, Mer Noire, Apuseni, la découverte du petit village Valea Draganului jumelé avec la petite ville où je suis né…
Je n’oublierai pas cet étudiant qui nous coupait les cheveux dans son salon de coiffure improvisé dans la cuisine de la camin (cité Universitaire). Ni ces religieuses qui nous ont accueillis, dans un petit monastère vers Alba Iulia, pour partager leur repas de Post (carême). Ni ce brave Julius qui nous a fait découvrir la magnifique région de Bucovine, ni ce bon Victor de Valea Draganului qui faisait tant de réclame sur son vin (oui, son médecin lui avait interdit toute consommation de tuica, du coup il avait trouvé la parade…).
Et que dire de cette expédition vers Albac, à proximité des monts Apuseni, magnifiques paysages qui se méritent: transport depuis Cluj dans un autocar poussif, à l’embrayage plus que grinçant et parfois franchissant certains cols en freestyle sur 3 roues, le spectacle à l’arrivée est enchanteur et nous nous mettons en route vers notre objectif, la découverte de la grotte Scărișoara; nous n’y arriverons finalement pas, en revanche notre parcours fut ponctué d’une course poursuite par des chiens de bergers (qui apparemment avaient en appétit nos petits mollets dodus) , une descente de la vallée dans une vieille bétaillère, pour finir le périple au petit marché de Gârda de Sus, à nous rassasier de mici et à nous abreuver de bières locales…

ADOR : Et quelle fut la suite pour vous après ce stage ?
David: A force de persévérance et de volonté, je suis revenu en Roumanie quelques années plus tard, pour travailler à Bucarest cette fois. Nouvelle expérience synonyme de nouvelles aventures! Noroc!

David, Consultant international

@ Oana